A/ Pourquoi la Bible ne peut pas avoir d’erreurs.
Une logique en 3 points :
1/ Dieu ne peut pas se tromper.
2/ La Bible est la Parole de Dieu.
3/ Par conséquent, la Bible ne peut pas avoir d’erreurs
1/ Dieu ne peut pas faire d’erreurs, ce qui constitue un argument valable
si Dieu:
est la vérité, ce qui émane de lui en est le reflet.
Dieu est parfait, omniscient, et ne peut donc pas se tromper. La Bible l’atteste :
Hébreux 6 :18 ; Tite 1 :2 ; 2 Tim. 2 :17 ; Jean 14 :6, 17 :17 et Psaume 119 :160.
2/ La Bible est la Parole de Dieu.
Jésus le fils de Dieu se réfère à l’AT comme étant la Parole de Dieu : Jean 10 :35 //
Matt. 5 :18 ; 2 Tim. 3 :16 ; Matt. 4 :4, 7,10 ; 2 Pierre 1 :20-21 ; Marc 7 :13 ; Romains
9 :6 et Héb. 4 :12…
3/ Par conséquent, la Bible ne peut pas avoir d’erreurs.
La Bible n’est pas un bégaiement de Dieu, car Dieu est la Vérité et sa Parole est vraie.
Elle ne contient pas de contre-vérité. La Bible est la parole infaillible d’un Dieu
infaillible. Cela ne veut pas dire qu’il n’y a pas de difficultés à surmonter lorsqu’on
aborde la Bible, mais en tant que chrétiens, nous pouvons aborder la Bible avec
confiance, car Dieu ne commet pas d’erreur
Contradiction concernant Judas, sa mort et l'argent de sa trahison
Matthieu 27:5 comparé avec Actes 1:18
Matthieu 27:5 Judas jeta les pièces d’argent dans le temple, se retira, et alla se pendre.
Actes 1:18 Cet homme, ayant acquis un champ avec le salaire du crime, est tombé, s’est rompu par le milieu du corps, et toutes ses entrailles se sont répandues.
Réponse:
Ac 1:18 "Cet homme, ayant acquis un champ." Il est parlé de l’argent rendu aux sacrificateurs, qui a été utilisé pour l’achat du champ du potier. Le verbe grec traduit par "acquis" a une forme qui veut plutôt dire: "a permis d’acquérir".
"S’est rompu par le milieu" Dans les Actes, Pierre ajoute quelques détails, omis par Matthieu. Judas s’est probablement pendu à un arbre dominant le précipice de la Vallée du Hinnom. Puis, la corde ou la branche s’étant rompue, il est tombé, et s’est écrasé sur les rochers. C’est là le récit de sa mort, selon la tradition.
Contradiction dans les évangiles: la fille est-elle morte ou à l'extrémité ?
Matthieu 9:18 comparé avec Marc 5:23
Matthieu 9:18 Tandis qu’il leur adressait ces paroles, voici, un chef arriva, se prosterna devant lui, et dit: Ma fille est morte il y a un instant; mais viens, impose–lui les mains, et elle vivra.
Marc 5:23 et lui adressa cette instante prière: Ma petite fille est à l’extrémité, viens, impose–lui les mains, afin qu’elle soit sauvée et qu’elle vive.
Réponse:
Aucun évangile ne rapporte tous les détails des faits, voir Jean 21:25: Jésus a fait encore beaucoup d’autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pourrait contenir les livres qu’on écrirait.
Marc 5:23 Ma petite fille est à l’extrémité. Et au verset 35, le chef est informé par ses gens que sa fille est morte. Entre ces versets, Jésus a encore guéri une femme atteinte de perte de sang depuis 12 ans. Ce temps d'attente explique que la situation de la fillette ait changé. Matthieu, dans son récit, condense les deux éléments et ne relève que la seconde phrase du chef: "Ma fille est morte".
Récits contradictoires lors de l'extraordinaire révélation de Jésus à Saul de Tarse ?
Actes 9:7 comparé avec Actes 22:9
Actes 9:7 Les hommes qui l’accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne.
Actes 22:9 Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n’entendirent pas la voix de celui qui parlait. Alors je dis: Que ferai–je, Seigneur ?
Réponse:
Dans les 3 récits que Paul fait de ces événements, il donne des renseignements complémentaires. Il n'y a aucune contradiction. Dans Actes 9:7, Paul utilise le mot grec phônês, voix.
Dans Actes 22:9, il utilise phônêm. La première phrase est au génitif et signifie entendre la voix, la seconde phrase est à l'accusatif et signifie "entendre et comprendre".
Donc, verset 9:7 ils entendirent la voix et verset 22:9 ils ne comprirent pas les paroles du Seigneur.
Note générale: pour analyser de tels textes il faut recourir à l'original grec.
la chronologie, Jean 19:14 et Matthieu 27:45 semblent se contredire
Toujours dans le domaine de la chronologie, Jean 19:14 et Matthieu 27:45 semblent se contredire. Jean décrit des évènements qui eurent lieu avant la crucifixion et il rapporte qu’ils se produisirent aux alentours de la « sixième heure ». Matthieu est en accord avec Marc 15:33 et Luc 23:44 quand il dit que les ténèbres couvraient le pays après la crucifixion, depuis la sixième jusqu’à la neuvième heure. Y a-t-il une réelle divergence entre les deux récits ?
Non ! L’explication réside dans le fait qu’à cette époque, l’État juif était sous contrôle romain et Jean comptait le temps à la manière des Romains, pour qui un jour commençait à minuit. Ainsi la « sixième heure », d’après la façon dont Jean comptait le temps, correspondait à 6h du matin. Par contre, selon la méthode juive, c’est à 6h du matin, que l’on commençait à compter les heures de la journée. Ainsi, pour les Juifs, c’était la première heure du jour, et par conséquent la sixième heure de la journée correspondait à midi.
La crucifixion eut lieu depuis la sixième et la neuvième heure de la journée — à l’heure des Juifs. Par conséquent, les quatre récits de l’Évangile ne se contredisent pas ; au contraire, ils se complètent mutuellement.
Christ lors de Sa crucifixion
Matthieu 27:37 mentionne : « Celui-ci est Jésus, le roi des Juifs. »
Marc 15:26 dit : « Le roi des Juifs. »
Luc 23:38 dit : « Celui-ci est le roi des Juifs. »
Jean 19:19 l’énonce ainsi : « Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
Au premier abord, on peut rester sur l’impression qu’aucun de ces auteurs n’a copié correctement le contenu de l’inscription. Mais, lorsque nous lisons chacun des récits, nous constatons que chacun d’eux ajoute une parcelle d’information au reste. De Jean, nous apprenons que l’inscription a été composée par Pilate. De Luc, nous obtenons des informations additionnelles sur la raison des différences dans les formulations : l’inscription fut initialement rédigée en trois langues — en grec, en latin et en hébreu (Luc 23:38).
Ainsi les variations dans les formulations étaient dues au fait que trois langues avaient été utilisées, de même qu’à l’optique différente de chaque biographe, lorsqu’il mettait l’accent sur des facettes légèrement différentes de la vie et du ministère de Christ. Si nous regroupons les différentes formulations, nous en arrivons au message intégral véhiculé par l’inscription, à savoir : « Celui-ci est Jésus de Nazareth, le roi des Juifs. »
Aucun récit de l’Évangile n’entre en contradiction avec un autre ; ils se complètent l’un l’autre pour fournir une meilleure compréhension.
Dieu se repent ou ne se repent pas ?
Samuel 15:29 (Hébreu) : "Gam nétzach Yisra'el lo yeshaker v'lo yinakhem" (litt. "La gloire d'Israël ne ment pas et ne se repent pas")
Genèse 6:6 (Hébreu) : "Va-yinnakhem YHWH ki 'asa et-ha'adam ba'aretz" (litt. "Et l'Éternel se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre").
Explication : Le mot hébreu "nakham" est utilisé dans les deux versets, mais il a plusieurs significations selon le contexte, y compris "regretter", "consoler" ou "changer d'avis". En 1 Samuel 15:29, il est affirmé que Dieu, dans sa nature essentielle, ne change pas d'avis comme le font les humains. Cependant, dans Genèse 6:6, il est décrit que Dieu ressent de la douleur ou du regret face à la corruption de l'humanité. Ce n'est pas une contradiction mais une manière de montrer que Dieu, bien que constant dans sa nature, peut exprimer du chagrin face au mal.
Porter le fardeau ou ne pas le porter ?
Galates 6:2 (Grec) : "Allèlon ta barè bastazete" (litt. "Portez les fardeaux les uns des autres").
Galates 6:5 (Grec) : "To idion phortion bastasei" (litt. "Chacun portera son propre fardeau").
Explication : Les termes grecs utilisés, "barè" (fardeaux) et "phortion" (charge), ont des nuances différentes. "Barè" désigne les fardeaux lourds et accablants, que les croyants doivent s'entraider à porter. "Phortion" se réfère aux responsabilités personnelles que chacun doit assumer seul. Paul encourage ici à l'entraide tout en reconnaissant qu'il y a des responsabilités individuelles que personne d'autre ne peut porter pour nous.
Dieu tente-t-il ou non ?
Jacques 1:13 : « Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente ; car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. »
Genèse 22:1 : « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham ! Et il répondit : Me voici. »
Explication avec l'original :
En grec, Jacques 1:13 utilise le verbe "πειράζω" (peirazō) pour "tenter", dans le sens de "mettre à l'épreuve avec l'intention de pousser au péché". Jacques affirme que Dieu ne "πειράζεται" (peirazetai), ne tente personne avec l'intention de les faire tomber dans le péché.
En hébreu, Genèse 22:1 utilise le mot "נִסָּה" (nissah), qui signifie "mettre à l'épreuve". Ici, Dieu teste la foi et l'obéissance d'Abraham, sans intention de le faire pécher. La différence entre les deux passages réside dans le but : dans Jacques, la tentation vise à inciter au mal, tandis que dans Genèse, l'épreuve a pour but de prouver la fidélité.
Le salut par la foi ou par les œuvres ?
Éphésiens 2:8-9 : « Car c'est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c'est le don de Dieu. Ce n'est point par les œuvres, afin que personne ne se glorifie. »
Jacques 2:24 : « Vous voyez que l'homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement. »
Explication avec l'original :
En grec, Éphésiens 2:8-9 utilise le mot "χάριτι" (chariti) pour "grâce" et "πίστεως" (pisteos) pour "foi". Paul enseigne que le salut est un don "δῶρον" (doron) de Dieu, reçu par la foi, et non "ἐξ ἔργων" (ex ergon), c'est-à-dire "par les œuvres".
Jacques 2:24 emploie "ἔργων" (ergon) pour "œuvres" et "δικαιοῦται" (dikaioutai) pour "justifié". Jacques insiste que la foi véritable "πίστεως" (pisteos) doit se manifester par des "œuvres" (ergon), sinon elle est morte. Jacques ne contredit pas Paul, mais complète son enseignement en montrant que la foi authentique, selon "δικαιοσύνη" (dikaiosyne), produit inévitablement des œuvres.
Matthieu 27:44 contredit-il Luc 23:39-42 ? Les deux voleurs ont-ils insulté Jésus ou un seul ?
Problème : Matthieu dit ici : « Même les brigands qui ont été crucifiés avec Lui l’ont insulté Matthieu 27: 44. » Cependant, selon Luc, un seul l’a insulté (Luc 23:39) tandis que l’autre a cru en lui, demandant : « Seigneur, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton royaume » (Luc 23:42).
Solution: Cette difficulté est facilement résolue par la supposition qu’au début tous deux ont insulté le Seigneur, mais que plus tard l’un s’est repenti. Peut-être a-t-il été tellement impressionné d’entendre Jésus pardonner à ceux qui l’ont crucifié (Luc 23:34) qu’il était convaincu que Jésus était le Sauveur et a demandé à faire partie de son royaume à venir (v. 42).
Ce que nous pouvons déduire des deux récits, c’est que les deux voleurs se sont d’abord moqués de lui, mais l’un d’eux s’est repenti, et l’autre non.
La crucifixion de Jésus a duré environ trois heures (Luc 23:44), et nous savons que les deux voleurs étaient encore en vie lorsque Jésus est mort (Jean 19:31-33). Cela signifie qu’ils ont eu amplement le temps d’observer le comportement de Jésus, comment Il a agi, ce qu’Il a dit et ce que les autres Lui ont dit.
Trois heures d’agonie, c’est beaucoup, beaucoup de temps pour changer d’avis. Ajoutez à cela la connaissance que vous faites face à une mort certaine, et aussi avoir une connaissance passagère de Jésus et peut-être des Écritures sont d’autres facteurs qui ont conduit le deuxième larron à se repentir et à croire en Jésus.
Même le centurion romain qui se tenait aux côtés du Christ lors de la crucifixion, qui ne connaissait probablement que peu ou pas du tout les Écritures, est arrivé à la conclusion que Jésus était le Fils de Dieu (Matthieu 27:54, Marc 15:39). Une autre fois, les soldats envoyés pour arrêter Jésus ne l’ont pas fait à cause de ce qu’ils l’ont entendu dire (Jean 7:44-45). Nous avons donc de multiples exemples d’une rencontre réelle avec Jésus qui a complètement changé l’esprit des gens à son sujet.
Conclusion
Il va sans dire que Jésus était un prédicateur puissant. L’un de ses derniers convertis sur terre était un homme qui s’était moqué de lui avant de traiter avec lui et de l’observer.
Qui a incité David à compter les combattants d'Israël?
1. Dieu (2 Samuel, 24:1)
2. Le Diable (I Chroniques, 21:1
Les Versets :
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2 Samuel 24:1 :
"La colère de l'Éternel s'enflamma de nouveau contre Israël, et il excita David contre eux, en disant : Va, fais le dénombrement d'Israël et de Juda."
Explication : Ici, le texte attribue l'incitation à Dieu (l'Éternel), en lien avec la colère divine contre Israël.
-
1 Chroniques 21:1 :
"Satan se leva contre Israël, et il excita David à faire le dénombrement d'Israël."
Explication : Dans ce passage, c'est Satan qui incite David à faire le recensement.
EXPLICATION
Compréhension du Concept de Souveraineté Divine : Dans la théologie hébraïque, Dieu est souverain et permet tout ce qui arrive, même les actions du mal. Ainsi, bien que Satan soit l'agent direct qui a incité David à pécher, cela se déroule sous la permission de Dieu, qui utilise même le mal pour accomplir ses desseins (Proverbes 16:4). Par conséquent, 2 Samuel 24:1 attribue cette action à Dieu dans le sens qu'Il a permis que Satan incite David, en raison de sa colère contre Israël.
Une autre façon de voir cet événement est de voir que la vie de David (comme celle de Job avant lui) a servi d’arène dans laquelle s’est joué l’antagonisme entre Dieu et Satan. Dans un seul et même acte du roi, les desseins de Dieu et les désirs de Satan ont coïncidé, mais avec des objectifs totalement différents. Dieu a agi dans son jugement d’alliance et a mis en évidence le péché de David et de son peuple afin de purifier la nation et d’amener le roi à des niveaux de repentance plus profonds (et combien il avait besoin de cela !). De son côté, Satan cherchait à détruire le peuple de Dieu. Même si David péchait, les motifs de Dieu étaient saints et ses objectifs justes. Nous ne devons pas non plus perdre de vue le fait, comme l’a encore dit Luther, que le Diable est le Diable de Dieu.
Un exemple encore plus direct se trouve dans les Évangiles. Satan avait demandé à agir sur Simon Pierre afin de le cribler comme du froment (Luc 22:31). Demandé à qui ? Ces mots rappellent la scène de l’Ancien Testament où, dans le livre de Job, Satan est apparu devant Dieu pour contester la foi de Job (Job 1:6–12).Est-ce que quelque chose de similaire s’est produit dans le cas de Pierre ? Est-ce qu’on peut imaginer que Satan aurait dit à Dieu : « Laisse-le-moi une heure, et tu verras qu’il n’est rien ! » ?
Dans 2 Samuel, l'auteur met l'accent sur la souveraineté de Dieu et la responsabilité de David, tandis que l'auteur de 1 Chroniques fait ressortir l'intervention de Satan comme une cause secondaire sous la souveraineté divine.
Conclusion :
Il n'y a pas de contradiction intrinsèque lorsque ces deux passages sont interprétés ensemble. 2 Samuel 24:1 et 1 Chroniques 21:1 présentent deux perspectives sur le même événement : Dieu, dans sa souveraineté, permet à Satan d'inciter David, ce qui reflète la croyance que Dieu utilise même les actes du mal pour accomplir ses desseins, tout en laissant une place à la responsabilité humaine.
Dieu permet à Satan de donner de mauvaises pensées aux humains. Si Dieu n'avait pas voulu que Satan influence David il l'aurait fait. Quand le diable est venu tenter Jésus au 40eme jour de jeûne c'était aussi par une autorisation de Dieu. Matthieu 4V4
2 Samuel 24:9 : Pourquoi le nombre d’hommes rapporté dans 2 Samuel 24:9 et dans 1 Chroniques 21:5-6 est-il en désaccord ?
Problème : Quand David a été poussé à faire le dénombrement du peuple d’Israël et de Juda, il a envoyé Joab pour accomplir cette tâche. Selon le rapport de 2 Samuel 24:9, le nombre des hommes vaillants en Israël était de 800 000, et le nombre des hommes vaillants en Juda était de 500 000. Cependant, selon 1 Chroniques 21:5-6, le nombre d’hommes qui ont tiré l’épée en Israël était de 1 100 000, et le nombre d’hommes qui ont tiré l’épée en Juda était de 470 000. Lequel de ces calculs est correct ?
Solution: Cet écart implique la différence dans les personnes incluses dans chaque rapport. Dans le rapport de 2 Samuel, le nombre d’hommes vaillants qui tirèrent l’épée était de 800 000, mais n’incluait pas l’armée permanente de 288 000 hommes décrite dans 1 Chroniques 27:1-15, ni les 12 000 spécifiquement attachés à Jérusalem décrits dans 2 Chroniques 1:14.
En incluant ces chiffres, on obtient le grand total de 1 100 000 hommes de valeur qui composaient toute l’armée des hommes d’Israël. Le chiffre de 470 000 dans 1 Chroniques 21 n’inclut pas les 30 000 hommes de l’armée permanente de Juda mentionnés dans 2 Samuel 6:1. Cela est évident par le fait que le chroniqueur souligne que Joab n’a pas terminé le décompte des hommes de Juda (1 Chron. 21:6). Les deux calculs sont corrects selon les groupes qui ont été inclus et exclus de chaque rapport.
Matthieu 1:16 et Luc 3:23 concernant le nom du père de Joseph
Généalogie de Joseph (Matthieu 1)
- Matthieu 1:16 montre que Joseph est le fils de Jacob. Matthieu retrace la lignée de Joseph pour démontrer la légitimité de Jésus en tant que Messie, descendant de David.
- Cependant, la lignée de Joseph inclut Jéconia, sur qui Dieu a prononcé une malédiction (Jérémie 22:24-30), interdisant à ses descendants de régner sur le trône de David. Matthieu souligne ainsi que Jésus ne peut pas hériter du trône par Joseph si ce dernier était son père biologique, ce qui renforce l'importance de la naissance virginale de Jésus.
Généalogie de Marie (Luc 3)
- Luc 3:23 mentionne Héli comme le père de Joseph, mais une explication courante est que Luc donne en réalité la généalogie de Marie, avec Joseph étant son gendre. Marie descend de Nathan, un autre fils de David, et non de Jéconia, ce qui évite la malédiction.
- En tant que descendant de David par Nathan, Jésus hérite du droit au trône de David sans être affecté par la malédiction de Jéconia.
Transmission de l'Héritage
- Selon la loi juive, si une fille, comme Marie, était l'unique héritière, elle pouvait transmettre les droits et l'héritage de son père à son mari, à condition qu'il soit de la même tribu. Joseph, en se mariant avec Marie, hérite ainsi des droits au trône de David, qu'il transmet ensuite à Jésus.
Conclusion
- Les généalogies de Matthieu et de Luc se complètent plutôt que de se contredire. Matthieu montre la lignée légale de Joseph, soulignant la naissance virginale de Jésus pour éviter la malédiction de Jéconia. Luc montre la lignée biologique de Marie, confirmant que Jésus est un descendant légitime de David par Nathan. Ensemble, ces récits affirment que Jésus est bien le Messie, héritier du trône de David selon les prophéties, légitimé à la fois par la loi et par la naissance divine.